L’avocat: superfruit ou catastrophe écologique?

Les avocats ont le vent en poupe. Ce fruit contient un très grand nombre de nutriments sains, mais il y a aussi le revers de la médaille. Est-il raisonnable d’en consommer?

Selon l’Administration fédérale des douanes, plus de 14 000 tonnes d’avocats ont été importées en 2017, soit environ 58 millions de fruits. Qu’en est-il du bilan écologique?

L’eau nécessaire à sa culture

Schaut man sich den Wasserverbrauch bei der Produktion an, wird schnell klar, dass es sich bei der Avocado um ein wasserintensives Importprodukten handelt.

Der Avocadoboom hat aber seine zusätzlichen Schattenseiten:

Si l’on considère la consommation en eau pendant la production, on se rend compte rapidement que l’avocat est un produit importé à forte consommation d’eau.

De plus, le succès fulgurant de ce fruit comporte aussi des zones d’ombre:

• L’utilisation de pesticides pollue l’eau potable.
• Pour répondre à la demande en croissance constante, la forêt tropicale est défrichée.
• Le transport depuis les pays producteurs jusque chez nous est long et gourmand en énergie.

Le problème de la culture de masse de l’avocat est donc représentatif de la plupart des produits exotiques.

Autre problème: l’eau est une propriété privée au Chili, principal pays producteur d’avocats. L’eau est utilisée par les grands propriétaires terriens pour les cultures d’avocats, tandis que la population rurale en manque. Au Mexique, 1500 à 4000 hectares de forêt sont défrichés chaque année pour faire place à des champs d’avocats.

L’écosystème

Là où les forêts tropicales sont défrichées pour planter des ananas, des mangues, de l’huile de palme ou des avocats, la critique est justifiée. Malheureusement, les avocats issus de l’agriculture biologique sont tout aussi gourmands en eau et ont le même mode de transport que leurs cousins non biologiques. Toutefois, leur culture équitable dans des coopératives plus petites, respectueuses de l’environnement et des conditions de vie des agriculteurs, est un argument qui parle en faveur d’un achat occasionnel.

Le consommateur a le choix

Ce qui est vrai pour de nombreux aliments venant de loin l’est aussi pour l’avocat: les produits bon marché sont produits dans des monocultures et souvent dans des régions inadaptées à forte consommation d’énergie. Ceux qui ne veulent pas se passer de produits exotiques et privilégient des conditions équitables pour les producteurs et l’environnement (dans la mesure du possible) peuvent suivre notre recommandation:

• Avoir conscience que les avocats et fruits venus des tropiques sont des fruits exotiques qu’il s’agit de consommer raisonnablement et uniquement de manière occasionnelle.
• Acheter des avocats issus du commerce équitable et de cultures biologiques.

Sources:
ETH Zürich, Ökobilanzierung Früchte- und Gemüseproduktionen
handelsblatt.com