Ensemble, l'un pour l'autre.

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Le contrat intergénérationnel

À propos des responsabilités, de la sagesse et des trajets en voiture nocturnes.

Le contrat de génération a un peu été laissé pour compte au cours de ces dernières années. Comment les responsabilités ont évolué? Et qu’en est-il des devoirs moraux?

Il s’agit d’un contrat d’un genre différent. Implicite, sans statut légal, laissant beaucoup de place à l’interprétation et la spéculation, qui appelle surtout à une chose: le sens des responsabilités.

Le «contrat de solidarité entre les générations», comme le décrivait W. Schreiber de façon pragmatique, créé jadis pour la RFA, repose sur le principe du partage de la vie en trois phases: enfance et jeunesse, vie active et vieillesse.

La vieillesse est financée – plus ou moins bien et de façon satisfaisante – par la pension, les économies et l’AVS.

Toutefois, il existe un autre pilier essentiel, lequel n’apparaît qu’entre les lignes. Le soutien, la compréhension, l’intérêt et l’empathie pour les gens qui nous ont permis d’être ce que nous sommes. Un fait impliquant bien davantage que des notions financières.

Le devoir moral est trop porté sur le devoir – justement.
Cela devrait aller de soi, tout naturellement.
Dans les pays asiatiques, on essaie au moins de vivre à proximité des parents, pour autant que le travail et les différentes conditions de vie le permettent.
La sagesse et les connaissances acquises par une génération peuvent être transmises à la suivante par le fait de vivre ensemble. La responsabilité est également transférée de ce fait.
Le principe du contrat intergénérationnel tient compte également de la bienveillance. Dans les petites choses du quotidien.
Il s’agit de l’échange de souvenirs, devant lesquels on se retrouvera seul à un moment donné.
Il est question de soucis, de santé, de vérifier le pouls et la tension, simplement de remplir un réfrigérateur, de s’assurer que la personne ait suffisamment bu – ou de trajets nocturnes en voiture.

Sans autre but que celui, essentiel, de redonner un peu de ce que l’on a reçu. Avec ou sans contrat.

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Andreas Finke

BSc alimentation et diététique, BA langue et littérature allemande, experte spécialisée en alimentation auprès de la Société Suisse de Nutrition SSN. En qualité de diététicienne diplômée ASDD, elle est spécialisée pour toutes les questions relatives à l'alimentation. Elle attache une grande importance à une approche consciente, mais pour autant décontractée, du thème de la nutrition. Elle estime en effet qu’il n’y a aucune contradiction entre manger de manière équilibrée et se faire plaisir.