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Mentale Vorbereitung
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La préparation mentale est essentielle

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4 Min.

Ready pour la compétition

Il existe différentes méthodes pour entraîner son mental, par exemple l’entraînement autogène ou l’hypnose. J’obtiens le meilleur résultat en alliant entraînement mental et entraînement physique.

Cela signifie que lors de chaque entraînement, je sais exactement pour quelle partie de la compétition je suis en train de travailler. En faisant du vélo, je m’imagine avec quelles athlètes je devrais rouler lors de la compétition, où je pourrais attaquer, quelle tactique je veux utiliser, je simule le parcours de la compétition avec ses montées, etc.

Visualiser les étapes de la course

Nous nous exerçons pour le départ de l’épreuve de natation, encore et encore, en exécutant directement le saut de départ et la phase rapide du début lors des entraînements. Ce faisant, je m’imagine exactement la manière dont je me positionnerai sur le ponton de départ de la course en question et me projette dans l’instant où je sauterai dans l’eau au côté de mes 60 concurrentes.

Nous sommes nombreuses à terminer l’entraînement de course, long et exigeant, sur le circuit de 400 m par un sprint de 200 m, afin de simuler le sprint final d’une course. Les jambes et la tête sont fatiguées, comme lors d’une compétition. Là encore, mes pensées ne sont pas à l’entraînement, mais avec une ou deux autres athlètes en vue de la ligne d’arrivée!

Améliorer sa confiance en soi

Me représenter les différentes situations d’une compétition m’aide non seulement à me motiver lors des entraînements et à toujours tout donner, mais aussi pendant la compétition, car j’ai souvent repassé la situation dans ma tête et je sais exactement quelle tactique je veux utiliser et à quoi je dois faire attention.

En outre, cette interaction entre entraînement exigeant et préparation mentale me donne de l’assurance. Je m’approche de la ligne de départ en ayant conscience de tout ce que j’ai réalisé sur le plan physique et mental pour être parfaitement prête pour la course. La confiance en soi est très importante afin de prendre les bonnes décisions et ne pas douter dans les moments difficiles. Lorsque je souffre pendant une compétition, je repense aux entraînements exigeants auxquels je me suis soumise et à la manière dont je les ai affrontés, sans jamais abandonner. Je me dis aussi que je me suis tellement entraînée et que j’ai tellement investi pour ce moment précis qu’il faut tout donner, et cela m’aide à surmonter la crise et à rester forte mentalement.

L’expérience rend plus fort

Naturellement, mes vingt ans d’expérience dans le sport m’aident aussi à gérer toutes les situations auxquelles je suis confrontée, à maintenir à un bon niveau la pression, les attentes et la nervosité, à rester calme lors des imprévus et à utiliser la bonne tactique. En outre, je ne pense jamais à la compétition dans son ensemble, mais la scinde en petites portions, sur lesquelles je me concentre intensément. Cela signifie que je me focalise sur le départ et la partie jusqu’à la première bouée, ensuite jusqu’à la deuxième, puis sur la sortie de l’eau, le passage au vélo, etc. Pendant la course à pied, je ne me concentre pas uniquement sur les différents tours, mais sur la distance à parcourir jusqu’au prochain point d’eau ou jusqu’à la prochaine personne que je connais au bord de la piste et qui sera là pour m’encourager. Le fait de scinder la course m’aide à donner le meilleur de moi-même sur la partie présente et à confronter mon mental à une tâche absolument réalisable, que je suis capable de parfaitement maîtriser. Par ailleurs, avec cette technique, la course me semble plus variée et moins longue.

Tout cela me permet de prendre le départ d’une course avec un mental aussi bien préparé que le physique et de remporter des épreuves importantes lorsque cela compte pour de vrai.

«The more I practice, the luckier I get»

Jerry Barber, golfeur professionnel (1916-1994)

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