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hunger und sättigung
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La satiété – comment ça marche exactement?

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Faim et satiété

Le sentiment de satiété est le résultat d’une interaction très complexe de différents facteurs qui peuvent être divisés en trois phases. A partir de là, on comprend mieux pourquoi un bol de salade peut être rassasiant pour une courte durée, et pourquoi l’estomac recommence très vite à gargouiller après.


1. La phase céphalique de la satiété

Les processus sensoriels agissent en premier et déclenchent souvent la fin du repas. L’apparence, l’odeur, le goût et la sensation en bouche des aliments jouent ici un rôle décisif. En règle générale, nous mangeons davantage d’un plat que nous aimons que d’un aliment que nous n’apprécions pas énormément. La sensory specific satiety joue un rôle important à cet égard. C’est un phénomène qui nous pousse à manger davantage lorsque les qualités sensorielles offertes sont plus riches. Un exemple: s’il y a «seulement» un gratin de légumes et pommes de terre pour le repas du soir, nous mangeons moins que si le menu est composé de plusieurs plats. C’est ce qui explique également pourquoi nous mangeons encore le dessert alors que le plat principal nous a déjà rassasiés et que nous ne souhaitions rien manger d’autre.

2. La phase gastrique de la satiété

Les effets de satiété dits «post-ingestifs» commencent après la fin du repas. Divers capteurs du tube digestif signalent au cerveau, par exemple, le degré d’étirement et de vidange de l’estomac, ainsi que l’arrivée de différentss nutriments dans l’intestin. En outre, diverses hormones de satiété sont alors libérées.

3. La phase intestinale de la satiété

Enfin, les mécanismes qui interviennent après l’absorption des nutriments dans le sang jouent un rôle. Par exemple, le glucose ou divers acides aminés présents dans le sang peuvent signaler la satiété au cerveau.

C’est là que le bol de salade du début de cet article entre à nouveau en jeu. Le grand volume de laitue a en effet déclenché des effets sensoriels (céphaliques) et gastriques (étirement de l’estomac). Cependant, la teneur en glucides, en lipides et en protéines de la salade verte est très faible, de sorte qu’une satiété à long terme n’est guère possible. Sauf si la salade a été combinée à un repas équilibré, par exemple un morceau de pain complet et du fromage.

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