Quels sont les coûts pris en charge par l'assurance

Les coûts d’une psychothérapie médicale sont pris en charge par l’assurance de base au même titre que d’autres prestations médicales. Il est néanmoins recommandé de clarifier avec l’assurance et le thérapeute la prise en charge des coûts avant le début de la thérapie.

1. Qu’est ce qui est considéré comme psychothérapie?
L’assurance de base prend en charge les coûts des thérapies pour les maladies psychiques et psychosomatiques. Les coûts des thérapies dans les domaines du développement personnel, de l’expérience personnelle et du développement de la personnalité ne sont pas pris en charge.

2. Quels coûts sont pris en charge par quels thérapeutes?
Voici d’abord une explication de la désignation des métiers pour mieux s’y retrouver:

  • Un psychologue a étudié la psychologie. Avec une formation continue dans le domaine thérapeutique, il peut traiter des clients, mais ne peut pas prescrire de médicaments.
  • Un psychiatre a étudié la médecine et suivi une formation spécialisée en psychiatrie. Il peut prescrire des médicaments. 


3. Combien de séances sont prises en charge par l’assurance de base?
Si c’est un psychiatre (=psychothérapie médicale) qui effectue la thérapie, l’assurance de base prend en charge les coûts de 40 séances. Si plus de séances sont nécessaires, le médecin traitant rédigera un rapport à l’intention du médecin-conseil d’Atupri. Atupri décide en fonction de ce rapport si la psychothérapie peut continuer à être prise en charge et pour combien de temps.
Remarque importante: le décompte dans l’assurance de base s’effectue après déduction de la participation aux coûts (franchise et quote-part). Cela signifie que si vous avez choisi une franchise de CHF 2500.-, celle-ci serait d’abord utilisée entièrement avant que l’assurance de base ne prenne en charge les coûts.

Depuis le 1.7.2022, l'assurance de base prend également en charge les coûts de la psychothérapie psychologique. La seule condition préalable est une prescription médicale, ainsi qu'une autorisation cantonale d'exercer pour le thérapeute. Les personnes souffrant de problèmes psychiques auront ainsi un accès plus simple et plus rapide à la psychothérapie. Le mieux est de demander directement à votre thérapeute s'il dispose d'une autorisation cantonale ou de nous contacter. Nous vous aiderons volontiers. L'assurance de base prend en charge les coûts de 15 séances d'évaluation et de thérapie au maximum par prescription médicale ou de 10 séances d'évaluation et de thérapie au maximum dans le cadre d'une intervention de crise ou de brèves thérapies pour les patients souffrant de maladies graves lors d'un nouveau diagnostic ou d'une situation mettant leur vie en danger. Si plus de 30 séances sont nécessaires, le médecin prescripteur doit envoyer un rapport au médecin-conseil d'Atupri. Les traitements effectués par des thérapeutes encore en formation ne sont pas couverts. 

Avec l’intégration de la psychothérapie psychologique dans l’assurance de base, on passe du modèle de délégation actuel au modèle de prescription. La psychothérapie déléguée disparaît après une période transitoire de six mois à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, car le modèle de prescription réglemente d’une manière complète la psychothérapie psychologique.


4. Quelle partie est payée par l’assurance complémentaire pour une thérapie effectuée auprès d’un psychologue?
Si la psychothérapie est effectuée par un psychologue reconnu par Atupri, mais non admis à l'AOS, l’assurance complémentaire prend en charge une partie des coûts (si vous en avez conclu une). Pour cela, la thérapie doit être médicalement prescrite. Les assurances complémentaires d’Atupri prennent en charge les montants suivants:

  • Mivita: 60 %, au maximum CHF 1000.– (niveau Reala) ou CHF 1500.– (niveau Extensa) par année civile.
  • Diversa: 50 %, au maximum CHF 1000.– par année civile.


Vous pouvez bien sûr nous poser des questions à tout moment dans la colonne des commentaires. Nous nous réjouissons de vous lire!

PS: pour une meilleure lisibilité, nous avons renoncé à différencier les formes grammaticales masculines et féminines. Toutes les désignations de métiers valent donc pour les deux sexes.

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