Bouger est bénéfique pour l’âme.

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Dehors!

Exercer une activité physique régulière, ne serait-ce qu’une heure par semaine, suffit déjà à réduire le risque de souffrir d’un trouble dépressif. C’est la conclusion à laquelle arrive une équipe de chercheurs internationaux, à l’issue de l’étude la plus importante réalisée sur le sujet. Les résultats montrent que même les activités peu fatigantes, comme la marche, la natation ou le vélo, préviennent ce risque.

L’étude du University College de Londres a collecté les données de plus de 11’000 personnes, constituant une cohorte de sujets britanniques nés en 1958 et suivis jusqu’à l’âge de 50 ans. Les informations sur les symptômes dépressifs et la fréquence de l’activité physique ont été mesurées à l’âge de 23, 33, 42 et 50 ans.

Les résultats

Une activité physique plus importante induisait un nombre plus faible de symptômes dépressifs (une plus grande fréquence d’activité par semaine permettait de réduire de 0,06 les symptômes à 50 ans).
Chez les participants ne pratiquant aucune activité physique, l’augmentation de l’activité de 0 à 3 fois par semaine réduisait de 19% la probabilité de dépression cinq ans plus tard.
Un niveau plus élevé de symptômes dépressifs était lié à une activité physique moins importante. Dans chaque tranche d’âge, les participants dépressifs faisaient moins d’exercice physique (0,27 fois par semaine). Par exemple, parmi les participants de 23 ans qui n’étaient pas dépressifs, l’augmentation moyenne de l’activité physique par semaine était passée à 0,63 par semaine cinq ans plus tard, contre 0,36 seulement pour ceux qui souffraient de dépression.

Et maintenant?

… plus d’excuse: tous dehors, allons faire le plein d’air frais, bouger et profiter de la nature! L’exercice physique et la nature sont bons pour le corps et pour l’âme.

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